LE GRAND MOUVEMENT CITOYEN (GMC) INSPIRE CONFIANCE ET S’ENGAGE À ŒUVRER POUR LES CAUSES DES POPULATIONS TOGOLAISES
Reportage : Yawo KLOUSSE
Afriquenligne.tg
Mis en ligne le 6/09/23
Une conférence des présidents précède la conférence de presse proprement dite qui a vu la présence d’un parterre de journalistes venus comprendre les motivations du GMC et comment ce regroupement compte marquer la différence par rapport aux précédents regroupements aujourd’hui inexistant pour répondre aux aspirations profondes du peuple.
La déclaration liminaire a pris en compte tous les aspects sociaux économiques et politiques de notre pays en passant en revue l’impunité, le refus des libertés publiques, l’existence des prisonniers politiques, une justice aux ordres, …tout est dit en rendant la gouvernance actuelle responsable des maux qui minent l’éclosion sociale des togolais.
Le GMC indexe nommément le Togo pour son refus d’alternance politique à savoir que sur les 15 pays de la CEDEAO le Togo reste le seul pays à n’avoir pas connu l’alternance démocratique à la tête du pays depuis le début de l’ère démocratique dans les années 1990.
Fidèle à l’esprit de sa charte, le mouvement n’est pas une alliance électorale et compte travailler loyalement aux côtés du peuple afin de relever les grands défis de l’heure.
Le GMC dépeint le gouvernement décadent de Faure GNASSINGBÉ qui a endetté le pays et incapable d’augmenter le niveau de vie des populations. À savoir que tous les plans élaborés pour la mise en route du pays ont échoué fait remarquer le mouvement.
Plus de la moitié des togolais vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui met au rouge les indicateurs du taux de pauvreté dans le pays.
Vue sur le plan économique, le GMC trouve déficitaire la balance économique du pays, à tout cela s’ajoute
l’impunité dont jouissent les acteurs économiques et sociaux.
Sans faire l’apologie des coups d’État, le GMC constate les changements qui s’opèrent autour de nous notamment au Mali, Centrafrique, Guinée, Niger et dernièrement le Gabon avant d’insister sur la nécessité de respecter la souveraineté de l’Afrique.
Toutes les questions des journalistes ont trouvé écho auprès du présidium alors que le professeur David DOSSEH refuse de commenter la défection d’un membre fondateur à savoir l’économiste NETTEY KOUMOU.
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