INTERVIEW EXCLUSIVE DU FONDATEUR DE L’URGENCE PANAFRICAINE POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE Mr
MATCHI Daoudou
La rédaction du site d’information Afrique en ligne va à la découverte d’un grand combattant, d’un activiste pas comme les autres, bien connu à travers les réseaux sociaux. Pour vous le faire connaître, nous lui avons tendu notre micro. Lisez plutôt
1- *Afrique en ligne* : Bonjour Monsieur, les lecteurs aimeront vous connaître ?
*Réponse* : je m’appelle MATCHI Daoudou à l’état civil, mais connu sur les réseaux sociaux avec Daoudou BARRY. Le nom BARRY est le nom que je devrais réellement porter, il désigne le clan auquel j’appartiens au saint de la communauté peulhe, donc ce n’est pas un hasard si je le porte.
Je suis un homme d’affaires désorienté par l’injustice, c’est-à-dire la « la justice de deux poids deux mesures de mon pays ». Je suis aujourd’hui devenu juriste à cause de mon amour pour une justice équitable pour tous.
2- *Afrique en ligne :* Qu’es-ce qui justifie la création de
URGENCE JUSTICE ÉQUITABLE ?
*Réponse* : Le vrai nom c’est *URGENCE PANAFRICAINE POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE*, C’est le problème d’espace réservé pour les sur tiktok qui est restreint et j’ai coupé le nom.
C’est une idéologie en voix de naître. Nous changeons un peu notre manière de combattre l’injustice. Pendant longtemps, toutes les violations des droits de l’homme sont utilisées contre les hommes politiques. on pense toujours que c’est uniquement de leur faute si la justice va mal. Mais c’est avec l’injustice que moi-même j’ai subi et je continue d’ailleurs de subir jusqu’à présent que j’ai compris le problème. D’abord quand on vous arrête, si un parent appelle, les magistrats qui vous détiennent pour des intérêts égoïstes, vont servir une fausse version à ce parent. Pour l’emmener à vous abandonner, ils vont dire que l’ordre serait même venu du haut lieu, et si par malheur, votre contradicteur est un officier supérieur ou une personne proche du parti au pouvoir, ça marche bien cette fausse hypothèse selon laquelle, l’ordre viendrait du haut. Et quand on dit haut lieu, vous comprenez ?
Observant l’évolution de mon dossier avec attention, avec le nombre d’avocats qui me lâchent ou qui changent de Camp après, ceci sans remords. J’ai compris qu’il y avait vraiment une justice, que les acteurs étaient bien là, qu’il y avait vraiment cette institution appelée justice, mais seulement elle n’est pas équitable. Je me suis donc mis à chercher sur ce fléau qui est le trafic d’influence, le mensonge de certains magistrats sur les dossiers, la traîtrise de certains avocats, tous couverts par des immunités de leur travail, j’ai constaté aussi que c’est un peu partout en Afrique mais que les activistes africains sont beaucoup plus concentrés sur la politique alors que la justice ronge plus la société que la politique. La justice détruit plus l’homme que la politique. La justice est monstre silencieux qui ravage tout sur son passage et ne laisse que la désolation. Je me suis demandé pourquoi ? Je me rends compte que c’est par méconnaissance des textes de lois. C’est comme ça que j’ai décidé de reprendre les cours pour d’abord apprendre le droit et ensuite lutter contre cette injustice faite par les acteurs de la justice.
Voilà comment cette idée de *l’URGENCE PANAFRICAINE POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE (UPJE)* est née.
3- *Afrique en ligne :* Comment intervenez-vous dans la vie juridique des citoyens ?
*Réponse* : je fais des vidéos, des lives, j’ai un groupe WhatsApp, je suis sur Facebook et YouTube. Parfois les citoyens demandent mon numéro de téléphone en live ou inbox après des publications, je leur donne et ils m’interpellent et m’expliquent leurs problèmes. Quelque fois, ils ont besoin de simples conseils, dans ces conditions, je leur réponds sans conditions, parfois ils ont besoin d’assistance juridique, là s’il y a des textes à rédiger, ils paient le minimum pour la rédaction. Je donne aussi des conseils gratuits en live. Si quelqu’un est arrêté et détenu illégalement, je dénonce ça sur les réseaux sociaux, mais avant de passer à la dénonciation, je contacte toutes les parties quelque soit la nature de l’affaire.
4- *Afrique en ligne :* Qui peuvent bénéficier de vos services ?
*Réponse* : Tous les citoyens togolais et même d’ailleurs, le mouvement sera panafricain comme son nom l’indique. Nous allons donc intervenir dans tous les pays. Comme l’a dit MARTIN LUTHER KING: *< L’injustice où qu’elle soit, est une menace pour la justice partout>* . Ce qui nous fait défaut aujourd’hui ce sont des moyens. Sinon, nous devions commencer déjà des sensibilisations sur le terrain, il faut apprendre aux citoyens comment faire la procédure, comment saisir un juge, les délais de recours. Comment signer une convention avec son avocat, quel est le rôle d’un huissier, quel est le rôle d’un notaire ? Comment se comporter lorsqu’on a un problème ? Ce travail va même aider d’un côté les acteurs de la justice. Nous devions apporter également ces informations capitales dans les milieux carcéraux. Il faut une véritable sensibilisation. Certains ne savent pas que le fait de refuser de répondre à une convocation est un défi à l’autorité. Parfois, on a tord par e qu’on s’explique mal. Il faut une véritable sensibilisation.
Nous tendons la main à toutes les bonnes volontés, y compris les gouvernants. L’injustice va au-delà des magistrats, il y a des avocats, des huissiers, des notaires… Comme les citoyens ne connaissent pas leurs droits, malheureusement il ne peuvent pas les réclamer. Il faut donc un vrai travail de fond.
Je me félicite du travail déjà effectué. Je profite par cette occasion pour demander au Ministre de la justice, de transmettre des plaintes portées contre certains magistrats. C’est le cas de la plainte contre le juge BABA YARA Lamine et SETEKPA Virgile qui dorment là-bas depuis 2020 alors même que les faits sont très graves et reconnus par la cour de justice de la CEDEAO. Il faut donc la participation du pouvoir public pour la restauration de la justice du peuple.
5- *Afrique en ligne :* Où vous trouver ?
*Réponse* : Comme je vous l’ai dit plus haut, nous n’avons pas encore officiellement un siège, quand j’aurai un agrément, ça sera plus facile pour moi d’avoir un siège social, pour me voir, il suffit de me chercher sur sur tiktok, Facebook, YouTube en cliquant : *URGENCE JUSTICE ÉQUITABLE* ou sur WhatsApp avec numéro suivant : *+228 90121029.*
Vous pouvez également nous envoyer des courriels sur : urgencejusticeequitable@gmail.com.
Je profite de l’occasion pour saluer votre sens du devoir. Vous êtes la première presse à m’interviewer, c’est vraiment à féliciter, c’est un travail d’intérêt général. Nous devons tous être intéressés par cette lutte. Si nous avons une justice équitable, nous aurons toute la liberté que nous aspirons.
*Afrique en ligne :* Merci
*Réponse* : C’est moi qui vous remercie.
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