CENTRAFRIQUE : UN PREMIER CAS DE DISPARITION DE SEXE SIGNALÉ À PAOUA.
La ville de Paoua, dans la préfecture de Lim-Pendé, a enregistré son premier cas de disparition mystérieuse de sexe le 1er septembre 2024. Après Cantonnier-Béloko, Bambari et Bangui, ce phénomène troublant touche désormais cette localité du nord-ouest centrafricain.
Les faits se sont produits à la sortie du culte de l’église évangélique du quartier Sara-mandja. La victime, Anderson, un jeune homme de 19 ans originaire de Bangui et venu à Paoua pour participer à la construction d’écoles, a vécu une expérience terrifiante après avoir répondu à un appel téléphonique.
Le pasteur Bindo Innocent, témoin direct de l’incident, a fourni un récit détaillé des événements : “Ce dimanche 1er septembre 2024, pendant que nous étions à l’église, Anderson a reçu un appel d’un numéro inconnu : le 72 066788. L’interlocuteur parlait une langue ressemblant à l’arabe. Dès que l’appel a pris fin, le jeune homme a commencé à ressentir des douleurs au ventre. Son sexe s’est mis à rétrécir de façon anormale, devenant très petit. En même temps, il s’est mis à éjaculer spontanément, sans aucune stimulation“.
Effrayé par ce qui lui arrivait, Anderson s’est immédiatement confié au pasteur. “J’ai constaté les faits moi-même, puis j’ai appelé les diacres de l’église. Nous avons prié avec lui dans mon bureau. Après la prière, son sexe a semblé retrouver une taille normale, mais il se plaignait toujours de fortes douleurs au dos”, a expliqué le pasteur Bindo.
L’incident a rapidement attiré l’attention des autorités locales. Le commissaire de police a envoyé un représentant, le commandant de brigade s’est déplacé en personne, et même le maire-chef du quartier est venu constater les faits.
Le pasteur Bindo insiste sur la véracité de ces événements : “Ce n’est pas une rumeur, j’en suis témoin. Je sais que beaucoup veulent voir pour croire, comme Thomas, mais j’ai vu de mes propres yeux. Ces choses ont commencé à Bangui et sont maintenant arrivées chez nous”.
Face à cette situation alarmante, le pasteur lance un appel à la vigilance : “Je demande à nos jeunes, à nos enfants, de faire très attention. Il ne faut pas décrocher les appels de numéros inconnus”.
Ce cas de Paoua présente des similitudes frappantes avec les témoignages recueillis la semaine dernière dans le quartier Boy-Rabe de Bangui. La principale différence réside dans les éjaculations spontanées observées chez la victime de Paoua.
Un diacre de cette église réagit en appelant à une réaction des autorités : “Ces faits ne sont pas des rumeurs, c’est une réalité. Le gouvernement devrait lancer une enquête sérieuse au lieu de simplement déclarer qu’il s’agit de rumeurs”.
Avec Corbeaunews Centrafrique
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