1er NOVEMBRE : FÊTE DES MORTS. KLOUSSE EWOETSA SYLVIE N’EST PAS OUBLIÉE
Reportage : Yawo KLOUSSE
Ai-je pensé malgré ce grand nom D’HOMME ? Que j’ai honte de nous, débile que nous sommes. Comment doit-on quitter la vie et tous ses maux ? c’est toi qui le sait KLOUSSE Ewoetsa Sylvie.
Ma mémoire remonte à cet après midi où tu montais dans le véhicule pour l’hôpital de BÈ afin d’aller donner la vie. J’étais empressé par mes activités et je n’avais pas eu le temps d’échanger avec toi. La maman et une sœur étaient à tes chevets.
Tard dans la nuit, le téléphone sonne, c’était un accouchement jumelaire composé d’un couple. Un garçon et une fille.
Le lendemain je me suis rendu à l’hôpital pour t’embrasser et te féliciter. Tu adorais ma fille Noélie qui avait 3 mois très mignonne avec un teint métis. Tu l’a tenu et cajolé 4malgré ta fatigue.
Un baisser des mains et nous étions repartis. La nuit suivante, tu avais des malaises et abandonnée entre les mains des stagiaires. Ils t’ont inoculé quel produit ? Que s’est-il passé ? Je poserai la question plus tard au Ministre Charles KONDI AGBA qui s’est contenté de défendre le corps médical après les condoléances. Toi tu ne sera plus de ce monde.
Chaque 1er Novembre, la famille se souvient et allume une bougie car tu restes immortelle dans nos cœurs.
Les morts ne sont pas mort, où que tu sois, sache que la famille ne t’oubliera jamais et que tes enfants sont bien traités et commencent d’ailleurs le collège cette année.
Nous sommes au cimetière de BÉ- KPOTA lieu où repose plusieurs membres de la famille KLOUSSE, parentes et alliées.
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